Enfant, je commence par faire des photos de nos vacances en famille. Puis ce sont mes voyages qui me donnent envie de faire des images, avec gourmandise. Des portraits de préférence, en étant près des gens. Devenue étudiante en journalisme je choisis naturellement la spécialisation télé pour apprendre la caméra.

Des journaux télévisés (France 2 et France 3) aux magazines (Envoyé Spécial, Complément d’enquête) je me forge une expérience en faisant des images aux côtés de journalistes rédacteurs puis en réalisant mes propres sujets. Des formats courts pour commencer, que ce soit pour C’est ouvert le samedi (Canal+), Mon Kanar (France 3), Soda (TV5), ou Chic (Arte). Portraits d’artistes, coulisses de la création, actualité vue par ou pour les enfants, dans tous les cas j’apprécie d’avoir la possibilité d’affiner mon regard et d’être dans une forme de proximité avec ceux que je filme.

De fil en aiguille, j’en viens naturellement à réaliser des longs formats. Je signe en 2010 un sujet pour Des racines et des ailes (France 3) consacré au devenir de la forêt des Landes après l’ouragan Klaus. Dans le même temps j’aborde le documentaire de création dont je rêve depuis tant d’années ; Le temps qui reste est mon premier film vraiment personnel. Il raconte le quotidien d’un centre de soins palliatifs du Sud de la France dont la philosophie humaniste m’a profondément touchée (prix du Public au concours européen Premier Doc du Mans en 2011, sélectionné dans d’autres festivals, sélectionné par la commission Images en bibliothèque).  Je pousse plus loin l’exploration subjective en 2014 avec Les secrets du Polichinelle, qui aborde le thème de la grossesse sans tabous.

Depuis 5 ans, je me consacre exclusivement à mes projets de films documentaires avec Jeune bergère, mon premier long-métrage pour le cinéma puis Dans leurs rêves, diffusé sur la plateforme Tënk à l’automne 2020.

 

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